À la suite d’un appel
d’offres lancé en octobre dernier, ERDF (Electricité Réseau Distribution
France), a sélectionné six entreprises pour produire 3 millions de compteurs
qui devraient être déployés à partir du second semestre 2015, rapporte le
quotidien Les Échos.
Itron, Landis+Gyr, Maec et consorts
L’industriel américain Itron et le suisse Landis+Gyr – acquis en 2011 par le
conglomérat japonais Toshiba –, deux
groupes ayant déjà produit des compteurs intelligents dans le cadre d’expérimentations menées à Lyon (Rhône) et en Indre-et-Loire,
ont conservé la confiance de la filiale d’EDF.
Le gestionnaire a
préféré d’autres acteurs européens, dont le groupe français de haute
technologie Sagemcom. Ce dernier a également été choisi par GrDF (Gaz
Réseau Distribution France) pour assurer la gestion des communications du projet de compteurs « Gazpar ». Pour produire les premiers
compteurs Linky, une autre entreprise française, Maec (Groupe Cahors), a
été retenue. L’allemand Ester
et l’espagnol ZIV (CG) sont
aussi de la partie.
Le
gaspillage : Son coût est estimé entre 5 et 6 milliards d’euros
sur la période 2014-2021. Les économies générées grâce à la gestion à
distance des consommations devraient contribuer au financement de l’initiative.
Pour installer Linky, les PME et sociétés de services et maintenance
suivantes ont été sélectionnées : Agiscom, ERS, LS services, Sera Airria,
Atlan’tech, GMV, OTI, Setelen, Chavinier, Parera, Phinelec, SFATD, DSTPE, Link
Elec Solutions, Satelec et le groupe européen coté en Bourse Solutions
30. Ce dernier installera près du tiers des compteurs Linky. Les premiers
marchés ont été attribués en juin.Le risque c’est pour la vie privée des citoyens, présentement toutes les autres questions ne sont toutefois que des « effets de bord » appelés à s’estomper avec le temps.
« Ce qui ne va jamais disparaître, c’est le but même de Linky qui est de collecter des données » .Pour l’heure, l’usage des données créées par Linky est strictement encadré, la Cnil ayant posé le principe du consentement explicite de l’usager. « Les données de consommation appartiennent aux clients ; on ne peut rien faire sans son consentement, qui doit être formellement tracé », résumait en mars dernier Jean-Lorain Genty, un membre de l’équipe nationale sur le programme Linky. Mais les opposants craignent des évolutions successives.
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