vendredi, novembre 20, 2015

" Un Nouveau Souffle pour Alfortville", tribune du Mag de DECEMBRE 2015.

 
Hommage aux victimes du 13/11/2015

Le sang a coulé sur Paris et Saint-Denis. Le sang a coulé sur la France. La violence, la haine, l'inhumanité ont frappé aveuglément des femmes, des hommes et des familles qui ne souhaitaient que vivre dans une République respectueuse de la liberté, soucieuse d'égalité et en quête de fraternité. Certains ne se relèveront pas, d'autres se relèveront meurtris dans leur chair et dans leur être.
A tous, nous rendons hommage ainsi qu'aux membres des services de sécurité et de santé mobilisés nuit et jour pour sauver des vies.
Ensemble, nous nous lèverons contre la barbarie, contre ceux qui ont perdu toute part d'humanité, pour que le dessein républicain s'accomplisse.
Ils ont la haine, nous avons la République !
Ce qu'il y a de plus horrible, c'est le mépris de la vie de l'homme car il retranche tout ce qui unit l'homme à l'homme.
A une autre échelle, il convient de s'interroger sur les causes de ces actes abominables et les carences de nos services de renseignements.
Comment certains terroristes impliqués dans ces attentats ont-il pu séjourner dans un hôtel d'Alfortville, à l'insu des forces de police, juste avant leur passage à l'acte ?
 
Un p'tit coquelicot sur le cœur.
 

mardi, novembre 17, 2015

Je continuerai à Croire...Abbé Pierre


JE CONTINUERAI…  
Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d'une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l'obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’essaierai d’apporter le soulagement, quand on me montrera la douleur.
Et j'offrirai des motifs de joie là où il n'y avait que tristesse.
Et j’inviterai à marcher celui qui a décidé de s'arrêter.
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.
J'envelopperai ceux qui se sentent abandonnés.
Car au milieu de la désolation, il y aura toujours un enfant qui nous regardera.
Plein d'espoir, attendant quelque chose de notre part.
Même si nous sommes au milieu de la tourmente,
Le soleil surgira toujours de quelque part,
Et de la pluie de nos larmes, une plante poussera dans le désert,
Un oiseau chantera pour nous, un enfant nous sourira,
un papillon nous fera cadeau de sa beauté.
Et si, un jour, tu vois que je ne marche pas, que je ne souris pas
Ou que je me tais,
Alors approche-toi et donne-moi un baiser.
Tiens-moi dans tes bras et offre-moi un sourire,
Ce sera suffisant, car j'aurai alors oublié que la vie m'a accablé et m'a surpris.
Pendant un moment !
Seulement un geste de ta part me fera retourner à mon chemin...
Ne l'oublie jamais...


L’Abbé Pierre