samedi, mai 28, 2016

Dimanche 29 mai 2016, Commémoration du Centenaire de la bataille de Verdun. Rendez-vous place de la Mairie à 11h00 pour rendre Hommage à nos Héroïques soldats.

Témoignage du caporal MARQUOT du 156e R.I.: " Partis de Charmes, nous avons marché toute une journée et toute une nuit et nous sommes arrivés à la côte du Poivre le 25 février au début du jour. On nous avait dit : "Nous ne savons pas où est l'ennemi, allez de l'avant jusqu'à ce que vous le rencontriez et là, fortifiez-vous sur place.""
" Se fortifier sur place ", en langage militaire de la première guerre mondiale signifie creuser une tranchée. Il est possible de creuser une tranchée (ou un semblant de tranchée) sous le feu de l'ennemi. Chaque homme se regroupe par binôme, alors qu'un homme se charge de défendre, l'autre creuse. La terre qui est extraite est poussée sur l'avant. Une fois que le trou est assez large et profond pour les 2 hommes, il est relié aux trous d'à côté. Au final, est obtenu une sorte de tranchée irrégulière mais qui peut être améliorée par la suite si des accalmies le permettent.
Témoignage du téléphoniste ROBICHON, du 95e R.I. :
" Notre poste était une caverne creusée dans la paroi de la butte des Eparges ; il y avait à l'intérieur 50 centimètres d'eau et de boue. On mettait des planches sur des tréteaux branlants et on essayait de dormir assis. La terre au-dessus de nous était remplie de corps en putréfaction et l'eau qui tombait dans ces cavernes, par gouttes pressées, était nauséabonde.
Quand les obus tombaient dans le ravin, on voyait monter une haute colonne d'un liquide épais et verdâtre où l'on devinait plus de chair en décomposition que de terre. Quand nous partions de là, après huit jours de garde, nous étions maigres et notre visage avait une teinte blafarde, une teinte cadavérique. "
Témoignage du commandant P… :
" Au début de la bataille de Verdun, un grand nombre de tranchées françaises n'étaient constituées que par de simples boyaux avec des banquettes de tir à peine ébauchées. Les boyaux de dégagement vers l'arrière étaient rares et peu profonds. Rares également les abris et sans aucun confort ; l'eau y suintait de partout et formait au sol des flaques ; pas de bancs pour s'asseoir ; pas même un clou pour accrocher musettes et bidons.
Un correspondant note que, dans son abri au Mort-Homme, il n'y avait pas de fusées éclairantes, douze fusées de couleur étaient sans baguette et sur huit qui restaient, quatre n'avaient pas d'amorce.
Une fois encore, l'imprévoyance d'en haut, l'insouciance d'en bas, allaient nous coûter cher.
Une comparaison peut être faite, dès maintenant, entre les deux méthodes, l'allemande et la française. Un fantassin français, fait prisonnier au début de mars, est conduit dans les tranchées allemandes du bois de Forges : "Quelles tranchées !"écrit-il. Le sol, large d'un mètre, est dallé ; les murs sont en pierre avec des joints cimentés ; ils ont trois mètres de haut avec un chemin de ronde à 1 m 50 ; tout dans le fond, des abris… "
Il en résulte que tout au long de la guerre, les soldats français ont toujours été plus mal lotis que les Allemands. Dans un même secteur du front, ils ont souvent beaucoup plus souffert de leurs conditions de vie dans les tranchées que leurs adversaires.
Témoignage du commandant P… :
" Trois ans après la fin de la guerre, au cours d'un pèlerinage en forêt d'Apremont, je fus stupéfait de ne pouvoir retrouver des emplacements où je m'étais battu pendant plus d'un an, alors qu'à vingt mètres plus loin, dans les lignes allemandes, tranchées, sape, boyaux, postes de secours, tout était demeuré intact. Chez nous, la terre nue où l'on se cachait comme l'on pouvait ; chez les Allemands, du ciment à profusion.
 

mercredi, mai 25, 2016

Loi El Khomri, c’est quoi le problème ? Où en est-on ?

Projet de loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs
Résumé :
En première lecture, le gouvernement a engagé, le 10 mai 2016, sa responsabilité devant l’Assemblée nationale sur le projet de loi, en application de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution (le 49.3). La motion de censure déposée à l’Assemblée nationale le 10 mai 2016 n’ayant pas obtenu la majorité requise, le texte a été déclaré comme adopté dans son intégralité en première lecture le 12 mai 2016.
Le projet de loi avait été présenté en Conseil des ministres le 24 mars 2016 par Mme Myriam El Khomri, ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique.
De quoi s'agit-il ?
Le projet de loi fait suite à la remise du rapport de Jean-Denis Combrexelle sur le dialogue social,  et l’emploi et a été élaboré en concertation avec les partenaires sociaux.
Le projet d’initial reprenait les 61 principes essentiels du droit du travail, définis en janvier 2016 dans un rapport du comité présidé par Robert Badinder (dont la liberté du salarié de manifester ses convictions religieuses à condition qu’elles n’entravent pas la liberté d’autrui et ne nuisent pas au bon fonctionnement de l’entreprise). Cette partie du projet de loi a été supprimée.
Le projet de loi a pour but de donner plus de place à la négociation collective dans le droit du travail pour renforcer la compétitivité de l’économie et développer l’emploi.
Le projet de loi renforce le compte personnel d’activité qui devient le capital des travailleurs et donne à tous les actifs des droits portables, indépendamment de leur statut. A partir de 2017, il regroupera le compte pénibilité et le compte personnel de formation et le compte engagement citoyen (à compter de 2018 pour les indépendants et les non-salariés).
Il consacre le droit à la déconnexion pour tous les salariés et le droit universel à la formation tout au long de la vie.
Le texte apporte plus de souplesses aux entreprises pour adapter le temps de travail, de repos et de congés en tenant compte des variations de l’activité de l’entreprise. Dans ces domaines, les accords d’entreprise pourront prévaloir sur les accords de branche. Les accords d’entreprise devront être signés par des syndicats représentant plus de 50% des salariés aux élections professionnelles. En l’absence de majorité, les syndicats minoritaires (plus de 30%) pourront demander l’organisation d’un référendum d’entreprise pour valider l’accord. Après une mise en œuvre pour les accords relatifs au temps de travail et pour les accords de développement de l’emploi, ces nouvelles règles seront généralisées. Un amendement de l’Assemblée nationale prévoit que les commissions paritaires dressent des bilans annuels des accords collectifs d’entreprise et de leurs impacts sur les conditions de travail des salariés et sur la concurrence entre les entreprises de la branche afin de limiter les risques de "dumping".
Les branches professionnelles pourront négocier des accords-types applicables unilatéralement par les employeurs d’entreprises de moins de 50 salariés. Dans les entreprises sans représentation syndicale, les employeurs pourront aussi négocier avec des salariés sur tout sujet pouvant faire l’objet d’un accord.
Par ailleurs, les accords collectifs qui mettent en place un aménagement du temps de travail selon la règle du forfait en jours devront comprendre de nouvelles clauses obligatoires (catégories de salariés, période de référence du forfait, conditions de prise en compte des absences, etc.).
Les conditions du licenciement économique sont clarifiées. Un licenciement économique pourra être prononcé si l’entreprise est confrontée à quatre trimestres consécutifs de baisse des commandes ou du chiffre d’affaires, à deux trimestres consécutifs de pertes d’exploitation, à une importante dégradation de la trésorerie, ou encore en cas de réorganisation de l’entreprise nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité. Les difficultés d’un groupe seront évaluées sur ses seules filiales françaises. Cette disposition est modifiée dans le texte sur lequel le gouvernement engage sa responsabilité : les difficultés d’une multinationale seront appréciées sur le périmètre mondial.
Le projet de loi réforme également la médecine du travail. La visite médicale à l’embauche sera limitée aux seuls emplois à risque.
En 2017, la garantie jeunes réservée aux jeunes de 16 à 25 ans qui vivent hors du foyer de leurs parents ou au sein de ce foyer sans recevoir de soutien financier de leurs parents, qui ne sont ni étudiants, ni en formation, ni en emploi, versée sous conditions de ressources sera généralisée.
L’obligation pour les partenaires sociaux de prévoir durant leurs négociations sur l’assurance chômage, un système de modulation des cotisations notamment en fonction de la durée des contrats ("taxation des contrats à durée déterminée") est abandonnée.
Article "la vie publique".

mardi, mai 17, 2016

SAMEDI 21 MAI 2016, INNAUGURATION ET PORTES OUVERTES DU CENTRE TECHNIQUE MUNICIPAL.

Ce samedi 21 mai 2016 à 11h45 "portes ouvertes" pour l'inauguration du nouveau technique municipal et des ateliers Boussad Naït-Khaled.
Présence de Jean-Michel Baylet, ministre des collectivités territoriales.
Un Hommage et un souvenir. 
 Le sénateur-maire reçoit le ministre Baylet
La famille de Boussad à l'Honneur
Une belle réalisation

Alfortville obtient 1,3M€ du ministre Baylet

La visite du ministre Jean-Michel Baylet s’est avérée des plus profitables à Alfortville. Ce samedi, le maire PS Luc Carvounas avait invité le ministre des Collectivités territoriales pour inaugurer le nouveau centre technique municipal.
« Le plus beau de France », a estimé Jean-Michel Baylet. Ce bâtiment de 6 000 m2 regroupe depuis la fin février, début mars, les 135 agents des services techniques de la ville, qui disposent à la fois de bureaux mais aussi d’ateliers pour les différents corps de métier. Ces ateliers ont été dénommés « Boussad Naït-Khaled » en hommage à un agent des services techniques, disparu en 2013 à l’âge de 32 ans.
« Pour encourager davantage les efforts du sénateur-maire en matière d’aménagement du territoire », a fait savoir ce lundi la ville, le ministre a annoncé samedi que l’Etat était « fier d’attribuer à la ville une enveloppe de près de 1,3M€ pour son plan d’accessibilité des bâtiments publics et dans le cadre du schéma de transition énergétique des bâtiments communaux ». Le projet global du centre technique a nécessité un investissement de 13M€.
 
Article du Parisien
 

lundi, mai 16, 2016