mardi, janvier 10, 2017

Livre et conférence

Encore lui ? Encore un film ? Encore un livre ? Où et quand cesserez-vous les fouilles dans la vallée du Roi ? (Jean Lacouture – Nouvel’Obs du 9 septembre 1988). 28 ans plus tard, le constat est toujours d’actualité. « Jamais bien sûr, ni nous, ni personne à venir. Qui oserait prétendre que l’essentiel a été dit et écrit sur le personnage immense dont nous n’avons pas cessé de mesurer sur notre paysage, notre horizon, dans notre conscience collective, l’ombre portée » répond l’auteur de quelques milliers de pages consacrées à Charles de Gaulle.

L’hebdomadaire l’Express du 8 mai 2008 corrobore cette approche. Christian Makarian évoque l’avenir du gaullisme politique : « Alors que le képi et l’uniforme ont presque disparu de notre paysage politique, que la froideur de la mondialisation semble éteindre toute fièvre de grandeur », alors que la crise économique et sociale actuelle asphyxient toute initiative de changement, « ce géant né au XIXe siècle a encore tant de chose à dire, tant de chose à partager ». Le Pays, dans toutes ses composantes, attend que l’on replace les femmes et les hommes au coeur de toute chose.

A l’image de ce qu’Hervé Gaymard déclarait au Figaro le 9 novembre 2000, « il faut bâtir un nouvel humanisme qui rétablisse le principe de responsabilité avec une citoyenneté active qui permette à l’homme de s’épanouir dans sa vie, dans sa famille, dans son travail, dans la cité », il nous faut construire avec persévérance la démocratie de participation. « Il est clair que l’une des raisons principales de notre déchirement intérieur, c’est l’injustice de la condition ouvrière » affirmait l’homme du 18 juin (St-Brieuc, 9 juin 1951).

Cet ouvrage sur la politique sociale de Charles de Gaulle veut réhabiliter un thème fort peu évoqué par l’ensemble des ouvrages consacrés à son oeuvre. Du programme du CNR au référendum d’avril 1969, Charles de Gaulle veut mener une révolution sociale qu’il ne pourra mener à terme.

L’oeuvre inachevée de Charles de Gaulle, la Participation, j’en propose dans ce livre une analyse chronologique et dénonce ceux qui, dans l’entourage du Général, ont voulu torpiller son ambition sociale.

CHARLES DE GAULLE en appelle à tous :

« PUISQUE TOUT RECOMMENCE TOUJOURS, CE QUE JAI FAIT SERA,

TÔT OU TARD, UNE SOURCE DARDEUR NOUVELLE APRÈS QUE JAURAI DISPARU »

À mon humble niveau, celui d’un militant syndical, puis élu local, le moment est venu de participer du mieux que je peux à l’évocation d’un thème à mon avis insuffisamment traité : la politique sociale de Charles de Gaulle.

Certains qui ont toujours combattu Charles de Gaulle, ou depuis sa disparition, ceux qui s’évertuent à l’oublier dans l’espoir d’une reconversion politique partisane osent nous interpeler « Laissons De Gaulle en paix » disent-ils ! Mais, hier comme aujourd’hui et demain, c’est lui qui ne nous laisse pas en paix. Et c’est tant mieux !

La politique sociale de Charles de Gaulle

La campagne présidentielle est une opportunité pour communiquer sur ce sujet. Les différents candidats doivent être questionnés sur ce point. Ainsi, pourrons-nous tous vérifier le degré d’adhésion au gaullisme auquel ils s’identifient bien trop souvent s’en en comprendre les devoirs qui découlent de cet héritage.

Alain Kerhervé

www.gaullisme.fr

dimanche, janvier 01, 2017

Bonne Année 2017. Tribune Libres Janvier 2017.


LIBRES ET INDEPENDANTS

2016 s’en est allé avec ses vérités, ses mensonges et ses drames.

Maintenant 2017 est à écrire, à bâtir, à vivre.

Nous vous adressons nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année que nous souhaitons riche en bonheur et en réussite, que chacun puisse conserver ou retrouver la santé et s’épanouir en famille. Nos vœux vont également à l'ensemble du personnel de la ville.

2017, une année charnière pour notre pays. Une année de démocratie à bâtir, chaque fois il faut remettre son ouvrage sur le métier.

Trois scrutins à venir, les Présidentielles, les Législatives et en septembre les Sénatoriales. Le peuple souverain décidera en son âme et conscience du choix de programme, du choix de société.

Ne laissons personne décider à notre place, rien n’est joué d’avance. Certes beaucoup ont déjà réservé leur place, les partis ont imposé leurs candidats.

Restons lucides pour affronter les évènements qui ne manqueront pas d’arriver dans notre quotidien.

Se tourner vers l’avenir, sans perdre de vue d’où l’on vient, cela nous paraît en parfaite harmonie avec l’esprit des Alfortvillais. Bonne année 2017.

Lilit Simonian-Jacky Halbwax