mercredi, juillet 18, 2007

Petite enfance : Le prix de revient budgétaire moyen de la garde d’enfants était, en 2006, de 7,7 euros par heure

Selon une étude menée par la Caisse nationale des allocations familiales dans 421 établissements de gardes de jeunes enfants (Calvados, Rhône et Gers), le prix de revient budgétaire moyen (coût de fonctionnement) de la garde d’enfant était, en 2006, de 7,7 euros par heure.

La moitié des structures étudiées ont un coût de fonctionnement inférieur à 7,3 euros par heure.
La distribution de ce coût est assez peu dispersée: plus de la moitié des établissements ont un prix de revient budgétaire compris entre 6 et 8,5 euros par heure.

Destinés aux enfants âgés de moins de 6 ans, les équipements d'accueil des jeunes enfants (EAJE) regroupent les crèches, les haltes garderies et les établissements réalisant du multi-accueil.

L'indicateur de coût le plus communément employé est le prix de revient. Il rapporte le total des charges, issu du compte de résultat de l'établissement d'accueil des jeunes enfants, à un nombre d'actes, ici des heures d'accueil.

On distingue alors deux types de prix de revient selon la nature des heures d'accueil considérées. Le prix de revient «réel» rapporte le total des charges au nombre d'heures d'accueil durant lesquelles les enfants sont effectivement gardés (nombre d'actes réalisés). Le prix de revient «budgétaire» ou «payé» rapporte le total des charges au nombre d'heures (ou actes) payées par les familles.

En moyenne, le prix de revient réel est supérieur au prix de revient budgétaire pour plusieurs raisons. Depuis la réforme de la prestation de service unique (PSU), toute heure réservée par les parents dans l'établissement est normalement due.

Depuis l'année 2000, deux textes ont profondément modifié le cadre dans lequel travaillent les établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE).

1 Le premier est le décret du 1er août 2000 qui visait notamment à décloisonner le paysage des EAJE traditionnellement répartis entre crèches et haltes garderies pour considérer de façon globale l'ensemble des établissements susceptibles d'accueillir des enfants âgés de moins de 6 ans.
2 Le second est la réforme de la PSU, mise en place au début 2002, qui a défini de nouvelles règles de financement par les caisses d'Allocations familiales (CAF) concernant l'accueil des enfants âgés de 0 à 4 ans.


Pour accéder à l’étude, voir lien ci-dessous.

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